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Croire aux miracles!

En 2001, encore dans la fougue de notre vingtaine, énergiques (et sans enfants!) nous avons entrepris, MonA et moi, d’acheter une maison.

Sans trop savoir ce qu’on cherchait, nous avons essayé de trouver, pendant 8 mois, la perle rare. Le seul critère : que le montant de l’achat nous permette de mettre 25% de cash. Nous avions un maigre cinq ans d’économies prêt à être rappé, la barre était, disons-le, assez haute!

Nous avons fait mille scénarios, compté et recompté des dizaines de fois nos mensualités, aidés (merci MonA !) par un magnifique fichier Excel dont lui seul a le secret!

Sur le point d’abandonner, un soir de découragement, nous avons tapé : Chalet-moins de — sur le moteur de recherche. Oh joie ! Bonheur ! Nous avions un résultat en ville (qui n’était pas un chalet, allez savoir ce qui s’était passé!), à 15 minutes à pied de nos emplois respectifs, dans un quartier appelé à prendre de la valeur… et dont le prix nous permettait de penser que nous pourrions mettre notre 25% et la payer en 15 ans, respectant les objectifs fixés.

Allez hop, une première visite, puis une deuxième vite-vite, pour la forme.

- Pas certain, que me dit mon chum.

- Ben oui, ben oui, que je le rassure.

- « Je la vois dans ma tête, t’inquiètes pas, on va faire quelque chose de magnifique avec! »

Bingo! L’affaire est conclue, une offre est faite et acceptée au prix de l’évaluation. On est en août, on n’en reparle plus jusqu’en novembre, date prévue pour le début de la première phase des travaux. On travaille tous les deux à temps plein, mais on veut être en mesure d’entrer dedans le 22 décembre. Comble de la folie, on invite nos amis (6) de l’Abitibi pour le Jour de l’An, après une absence de 4 jours pour fêter Noël à l’extérieur (j’ai dit plus haut : dans la fougue de notre vingtaine, énergiques et pas d’enfants!).

Fin septembre, en pleine planification des travaux, je demande au proprio une visite pour aller prendre des mesures.

Eh boy! On ne se rappelait plus la maison trop-trop, les photos n’étaient pas plus claires qu’il faut. Je ne vous dis pas le découragement lors de cette troisième visite.

- Encore moins certain, que me dit mon chum.

- Ben oui, ben oui, que je le rassure à nouveau.

- « Je la vois dans ma tête, t’inquiètes pas, on va faire quelque chose de magnifique avec » (ton en faux believing, un peu moins convainquant).

On avait six semaines, on croyait aux miracles…

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