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L’amour d’une vie

Une journée par année, ce n’est pas assez pour se rappeler tous ces Je t’aime qu’on a traversé.

 

Quand je me suis déclarée, à l’aréna, sur le banc.

Dans ta piscine, sur ton premier baiser, volé courageusement.

Pendant cette première fois magique…

Et toutes les autres, tout aussi épiques.

Tout au long de mon voyage en Europe, où je me suis tellement ennuyée.

Sur ce bout de papier nous acceptant, tous les deux, à la même université.

Partout sur les murs de notre premier appartement.

Quand je suis partie vivre au Mexique, en coup de vent.

Avec Sherlock qui voulait dire : s’il te plait, attends!

Écrit sur tes fesses lorsque tu es venu me retrouver.

Intensément, dans tous les partys.

Quand tu es reparti à Québec, pour une dernière année…

Et que j’ai dû rester, pour travailler.

La fois où tu t’es écarté et que tu es revenu.

À nos doigts, au sommet du Machu Picchu.

Pendant les trois longs mois où tu as préparé notre avenir.

Épuisés des 3 ans de maîtrise, où on ne s’est pas vu.

La nuit où je t’ai perdu et le matin où je t’ai convaincu.

La fois où je t’ai promis que le meilleur était à venir.

Puis celle où tu m’as cru… ça ne pouvait pas être pire!

Quand tu m’as donné ce grand coup de pied au cul.

Dans tous les racoins du nid qu’on a rénové pendant sept années.

Quand on a su que mes ovaires devaient être réparés.

Dans la porte du garde-robe, à peine recollée.

Lorsque tu as récolté le test de grossesse, dans le jardin en juin.

Profondément enfouis dans les yeux de nos deux magnifiques bébés.

Quand j’ai soufflé dans tes ailes pour que tu finisses par t’envoler.

En surprenant ceux qu’on aime et en se mariant, subitement.

Dans le tourbillon, quand on s’est perdu de vu.

En Italie, dans la piscine, tout nu.

Chaque fois que j’arrivais en retard.

Tous les jours où je travaillais trop tard.

Quand tu as tendu les bras, pour amortir ma chute.

Pendant que je tissais mon cocon et que tu espérais le papillon.

Dans toute cette vie, qu’on a choisie.

À travers nos enfants, chaque fois qu’ils rient.

Dans chacune de nos maudites niaiseries!

Chaque soir où je me couche avec toi.

Quand on rit trop et qu’on ne dort plus.

Qu’on en oublie la porte ouverte.

Qu’on est rackés de nos courbettes.

Puis à chaque jour qui recommence…

mesurant intensément notre chance!

 

Je nous en souhaite cent mille autres… xx

 

7 Commentaires

Francis Paré - 14 février 2012 à 8h09

Plus de 20 ans d’aventures résumées….

Merci de me rappeler qu’on a une belle vie et une belle famille!!!

Que ça continue!

Je t’XXX

Eric Robillard - 14 février 2012 à 20h55

Quel beau et touchant billet.
Vous êtes inspirants. Vraiment.

annieletourneau - 15 février 2012 à 6h49

Merci Éric…c’est un travail de tous les jours…mais maudit qu’on a du fun (presque toujours) à le faire!

Nathalie Grenier - 15 février 2012 à 7h45

Wow Annie c’est si bien écrit! C’est beau de voir ça :) Bisous à vous 4 xxxx

annieletourneau - 15 février 2012 à 19h45

Merci Nath! Vous aussi vous êtes beaux, enfin réunis, nous sommes très heureux pour votre nouveau bonheur en famille! :) xx

Véronique Beaulieu - 15 février 2012 à 21h57

Très touchant! Bravo à vous deux! Bonne continuation!!!

annieletourneau - 16 février 2012 à 8h30

Merci Véro mais je crois que les vrais héros sont ces couples qui combattent chaque jour des forces hors de leur contrôle… C’est ces couples là, les vrais champions :)

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