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Jaser, jaser, jaser  |  16 juin 2011 4 commentaires
Les pères qui m’entourent

Hommage à nos pères qui sont comme des Marshmallow qu’on fait griller au bord du feu :

ils ont l’extérieur crouté et on les croit impénétrables,

mais quand on en prend une croquée

on découvre qu’ils ont l’intérieur tout  mou et délectable!

 

Bonne fête des pères à tous ces pères qui m’entourent et qui sont extraordinaires,

et un Je t’aime particulier à MON père,

qui est le plus fort, c’est clair!

 

Les pères qui m’entourent

 

Il y a ceux qui disent toujours Je t’aime,

et ceux qui ne le disent pas souvent.

Il y a ceux qui parlent pour se faire comprendre

et ceux qui, par leur regard, se font très bien entendre.

 

Il y a ceux qui nous croient parfaits,

et ceux qui aspirent à tout ce qu’on n’est pas.

Ils nous conseillent, on fait le contraire.

Ils désapprouvent, mais sont si fiers.

 

Il y a ceux qui se fâchent souvent et qui sont autoritaires,

les même qui pleurent, inquiets de nous voir faire.

Ils nous font des gros yeux et croient qu’on a peur,

puis nous chatouillent juste un peu, et nous font rire pendant des heures

 

Il y a ceux qui nous soufflent dans les ailes,

et nous encouragent à dépasser nos limites.

Ou ceux qui font tout à notre place,

et qui trouvent qu’on est jamais assez vite.

 

Ils ont si hâte qu’on devienne grands,

puis se souviennent seulement de nos 5 ans.

Ils nous interdisent de sortir mais laissent la fenêtre ouverte.

Ils nous suivent en voiture, pour s’assurer que tout est correct.

 

Ils nous apprennent à marcher, à voler, à rouler à leur côté.

Ils nous montrent comment dire oui ou non et qui choisir.

On les repousse en leur disant qu’on est plus des bébés.

Et puis voilà, ils nous montrent déjà à conduire.

 

On ne sait jamais ce qu’ils veulent vraiment.

On sait qu’ils espèrent beaucoup pour nous et tendrement.

On le cherche toute notre vie ou on le fuit.

On l’admire, on se chicane, on se réconcilie.

 

Vite on devient grande et on espère

que celui qu’on trouvera sera à la hauteur.

Et que cet homme

qui fera battre notre coeur,

lui arrive à la cheville, au minimum.

 

Puis on le regarde leur apprendre à marcher, voler et rouler.

Ils le repoussent en lui disant qu’ils ne sont plus des bébés.

Mais on sourit parce qu’on sait qu’on a beau penser le contraire,

même quand on est grands, on a toujours besoin de notre père!

 

 

4 Commentaires

Jacques letourneau - 16 juin 2011 à 15h31

Pour un papa c’est un très beau texte.
Quand on peut écrire des textes comme ça, c’est qu’on le pense…
Merci…
Ton papa

Ps : mon premier texte sur « iPad »

annieletourneau - 16 juin 2011 à 21h05

Tu es tout ça…et bien plus encore!
Je t’aime
Ta fille
…xxx

nadine - 14 juillet 2011 à 8h51

Definitivement,je suis une grande admiratrice de tes textes…celui-ci est tres touchant… vraiment!

annieletourneau - 14 juillet 2011 à 10h21

Merci Nadine, ça me touche beaucoup! xx

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