J’ai découvert l’Auberge boulangerie des Grands-Jardins bien cachée, à l’époque, au détour d’une artère Web en construction.

J’y suis allé en amoureux, la première fois, en septembre ou octobre 2006. L’auberge nous servait alors de port d’attache pour se reposer de la fabuleuse Acropole des Draveurs, une montée de six heures dans le Parc nationnal des Hautes-Gorges-de-la-Rivières-Malbaie.

Séduite, que dis-je, complètement flabergastée, par nos hôtes, la qualité de leur accueil et de l’hébergement offert, j’y suis retourné en 2008 avec une autre famille (les français du Gratin!), cette fois en réservant toute la maison, juste pour nous, pendant trois jours.

L’auberge est un ancien presbytère qu’un jeune couple de Montréal a acquis en 1994 à St-Agnès, un tout petit village près de La Malbaie. Rénové à grands coups d’efforts, d’amis et de bonnes idées simples et originales, le bâtiment est chaleureux et les chambres, confortables et spacieuses à souhait.

Le couple et leurs jeunes enfants (au rythme où ils étaient partis, je crois bien qu’ils en ont quatre maintenant!) ont une énergie peu commune et communicatrice! On se sent bien chez eux.

Outre les rôles de propriétaires d’une auberge, de parents à temps plein et de voyageurs expérimentés, ils sont aussi, à temps perdu, boulangers!

L’Auberge-boulangerie des Grands-Jardins c’est l’odeur du pain au lever le matin, le déjeuner de pain doré avec la fournée du matin, les tartinades chaudes de dulce de leche et un lunch fabuleux concocté pour votre journée de randonnée. On en redemande c’est assuré!

Après un souper fabuleux au Café St-Laurent (128 Principale, St-Irenée. 418-452 3408), vous retournez à l’auberge enfiler votre maillot (ou pas, c’est selon!)…

…puis, vous finissez la journée en prenant le temps de tuer le temps, le corps bien au chaud dans le spa extérieur, la tête bien au frais dans l’air des montagnes, le silence de la campagne dans les oreilles et surtout, la voie lactée au bout de vos yeux.

Note : il se peut que vous retrouviez l’original de ce texte toujours en ligne. Je l’ai écrit en 2006 pour mes Coups de coeur d’Egzakt. J’ai pris soin de mettre l’information à jour depuis.